d’une médaille. Puissent tous les Souverains initier que le Roi de france en rendant justice à nôtre mérites. Je vous avoue qu’içi la cour s’occupe peu de musique, et d’ailleurs le charlatanisme pittoyable Rossinien a tout envahi. Le feu sacré de la belle musique ne s’entretient que chez un petit nombre d’élus, et vous savez que pour avoir raison il faut avoir la majorité. Les gens de génie comme vous sont recompensés par la Posterité dont le jugement finit toujours par être juste, mais c’est une triste consolation pour le génie à qui céla ne prouve pas de qui vivre. D’après une ordonnance rendue depuis peu, et qui a été publiée dans tous les journaux, tous les artistes étrangers qui voudront ‹s’ad› dedier quelque ouvrage à S.M. devront s’adresser au ministre des affaires étrangéres Comte de Nesselrode. Si vous avez l’intention de